Terrible journée que fut ce 10 décembre 2008 pour les salaries de Yahoo! (dont je fais parti). Le géant de l’Internet a en effet mis en place, en ce mercredi, son plan de licenciement en remerciant pas moins de 1500 salariés. Le but étant de réduire se couts pour au passage accroitre le cours de l’action et faire plaisir a ses actionnaires.

L'annonce de ce licenciement avait était fait officiellement en octobre dernier par la direction sans pour autant avoir annoncer la date précise de sa mise en effet. Je vous laisse imaginer l’atmosphère au travail dans l’attente de cette décision.

Les impacts ont été assez hétérogènes entre les différents bureaux de Yahoo! Aucune division où équipe n’aura été à l’abri de cette réduction. La moyenne annoncée initialement faisait état de 10% de “perte”. Le résultat aura était malheureusement bien supérieur à ce nombre. La France bénéficie pour le moment d’un surcis pour raisons légales. Les salaries de Yahoo! France devront attendre le printemps prochain avant de savoir le sort qui leur sera réservés.

Aux Etats Unis, la mesure fut de grande ampleur. Cependant ce n’est pas complètement démesuré si l’on remet cela dans le contexte économique du pays. Le mois dernier le pays a perdu environ 530 000 a cause de la crise économique.

De mon coté, je peux dire que j’ai eu chaud aux fesses puisque j’ai pu échapper à ce raz de marée. Trois collègues de m’ont équipe n’ont malheureusement pas eu cette chance.

La nouvelle a était annonce assez rapidement à mon équipe. A notre notre équipe a en fait était la première notifiée de la situation. Un de nos supérieurs hiérarchique a convoqué les personnes sur sa liste. Si l’on ne recevait pas de coup de fil dans la matinée c’était plutôt très bon signe.

En l’espace d’une heure Eric, Anjali et Suman ont recy un coup de fil pour retrouver un manager dans une salle de réunion. C’étais la confirmation d’une mauvaise nouvelle. Aucune marge de négociation n’est possible dans ce genre de situation. La meilleure chose que vous pouvez faire est de coopérer en récupérer vos affaires et en quittant les locaux le plus rapidement possible escorté par votre manager ou par un membre de la sécurité. Bien entendu on vous demande de remettre votre portable et votre badge pour s’assurer que vous n’apportez avec vous que vos effets personnels.

Certains « condamnés » ont était très surpris tandis que d’autres se savaient déjà sur le départ. Les rescapés quand a eux, complètement désœuvré de voir leurs équipes démantelées ont essaye de les accompagner comme ils l’ont pu.

Nous avons ensuite eu une discussion avec notre manager pour nous indiquer que l’ensemble de l’équipe avait était notifiée et qu’il n’y aurait pas d’autres licenciement. En gros nous étions officiellement sain et sauf. Pendant ce temps d’autres managers ont commencé à leur tour leurs annonces et ce sont d’autres collègues qui ont appris la mauvaise nouvelle. Une bien triste journée !

L’ambiance morose qui avait pris part des locaux n’a pas vraiment laissé de place a la productive ce jour là. Une expérience que je n’espère pas revivre de si tôt !

Les Etats-Unis, la Californie et San Francisco en particulier ont de nombreux avantages par rapport à la France. Malheureusement la sécurité de l’emploi n’en fait pas partie. Une bonne raison pour moi de profiter d’autant plus de l’instant présent!